Monday 29 April 2013

Review | Pour Rallumer les Étoiles par Dominique Demers



Pour Rallumer les étoiles est la suite de la trilogie Marie-Tempête. L’histoire débute 16 ans après que Marie-Lune donne son moustique en adoption. 




La série est divisée en deux volumes – à la bibliothèque il y a deux parties, bien que je crois qu’il existe une publication en un seul roman – et l’histoire est en fait une quête de réponses aux questions que se posent Marie-Lune, ainsi que Grabriel.

Marie-Lune ressent un besoin grandissant de savoir ce que son fils est devenu, s’il est bien et heureux. Il y a un vide en elle, et ne sait comment le combler. Elle a fait des démarches pour entrer en contact avec les parents adoptifs avec qui elle s’était si bien entendue 16 ans plus tôt, mais est surprise lorsqu’elle reçoit une réponse négative de la part de Claire, lui demandant de ne plus les contacter.

De son côté, Gabriel (son fils) vit une phase très émotionnelle et comprend qu’il ne pourra jamais savoir qui il est vraiment sans rencontrer ses parents biologiques. Il entreprend donc  des démarches pour les retrouver et sa détermination le pousse vers l’haltérophilie et une « princesse chiante ». 

«  Gabriel avait eu le temps de plonger dans ses yeux et il s’y était amarré »

Le roman est écrit pour les adolescents, mais puisque la série Marie-Tempête fut parue un bon 10 ans plus tôt il aurait été bien qu’elle soit écrite pour les adultes. J’ai lu la trilogie alors que j’avais 13 ans et donc, je suppose que la majorité des lecteurs sont maintenant adultes. 

Le style d’écriture est très simple, mais poétique. J’adore le fait que l’auteur utilise un langage distingué, mais de « chez nous ». 

« Alors seulement, il osa lever les yeux. Une forêt l’attendait »

L’histoire se lie trop vite à mon goût. C’est dommage dans un sens, car j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps. J’avais l’impression d’embarquer dans leur vie quand tout d’un coup c’est déjà terminé.
En bref, c’est une belle conclusion à la trilogie Marie-Tempête, mais j’ai trouvé la fin précipitée comme c’est souvent le cas dans la littérature jeunesse. 

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